Softcover, 353 pages, illustré en bn, Condé sur Noireau 1987, bonne état
En 1955, un jeune Français quitte famille, amis, pays, pour aller seul s'enfermer près de trois ans, dans un Dojo de Tokyo. Levé chaque jour à 5 heures, frugalement nourri de mets inhabituels, dormant à la dure, sans contact ni avec l'extérieur, faute d'argent, ni même avec les autres adeptes, faute d'une langue commune, alternant exercices et longues méditations, il n'a de relation humaine qu'avec le Maître. C'est pour le Maître qu'il a sacrifié succès, fortune, notoriété, non pas d'abord pour apprendre des "techniques", mais pour recevoir une initiation. André Nocquet est un initié au vrai sens du mot. Une fréquentation assidue l'a imprégné de l'esprit de o sensei morihei ueshiba, cet esprit qui seul donne sens, force et beauté à l'art de l'Aïkido. Quand le disciple quitta son Maître, celui-ci lui donna son propre kimono encore tout imbibé de sueur. Par ce geste, renouvelant celui d'Elie laissant son manteau à Elisée, le Maître reconnaissait André Nocquet comme son fils spirituel. C'est un titre unique en France et qui vaut mieux que tous les diplômes ensemble. André Nocquet transmet ici l'héritage de son maître. Indispensable à tous les Aïkidoka, ce livre est d'abord un témoignage de haute spiritualité, c'est le message d'un Homme habité par l'Esprit.